Comment guérir le mépris des terrestres?/ How to heal the contempt of terrestrials?
Respect contre mépris. C'est la confrontation de notre temps. Respect de la grande famille humaine, et de la plus grande famille de la Nature, de leur culture, histoire et avenir, contre mépris de tout cela. Le respect est la normalité, le mépris est le dysfonctionnement, la maladie. Le premier est le médecin du deuxième.
Comment le respect peut-il guérir le mépris dans notre société humaine? D'abord, en rétablissant les principes existentiels. La Terre est notre Mère et notre Maison à tous, et elle ne nous demande pas d'offrandes d'asservissement, ni de loyers. La parenté qui nous lie à elle est exempte de frais, notre abri est gratuit. Et la fraternité nous oblige de partager, conserver et enrichir nos valeurs intellectuelles et matérielles, en commémoration des communautés passées et au bénéfice des communautés présentes et futures.
Il en résulte que nous devons rétablir une socio-économie libre, usive-et-non-abusive et gratuite pour tout le globe, délivrée de la soumission à un argent fausseur des valeurs. Abolir les marchés-monstres, édificateurs d'un mauvais ordre, décimatoire, et leurs transactions chantagistes au profit et par le profit, pour établir des associations libres des producteurs de biens et de services nécessaires à une coexistence globale décente, au bénéfice gratuit de tous. La Terre est encore assez riche pour nous soutenir tous, c'est son administration qui a été abusée, et c'est l'abus qui doit cesser.
Pourquoi travaillons-nous? N'est-ce pour contribuer à la normalité, à la décence, à la suffisance? Pourquoi laisser les virus de l'inéquité, de l'orgueil prédatorial, de l'avidité nous faire déchoir de notre dignité humaine? Les remèdes de la raison doivent être pris pour éviter le collapse général.
On a répété : „C'est le progrès qui nous fait survivre. La défaillance est dans son partage.” Alors, maîtrisons ce partage. Au lieu de laisser quelques-uns accumuler immodérément, établissons une administration raisonnée des activités humaines. Que la société se construise par la contribution bénévole de chacun à des communautés réunissant des talents et non pas des vices, que la distribution des utilités nécessaires à une vie décente se fasse par des cards sociaux sufficientisatifs, contrôlatifs et non-transactifs de corruption.
Ces communautés de talents existent, il faut seulement leur permettre de fonctionner équitablement. Avant que le blanc ne se noircisse complètement, que la vérité ne soit totalement submergée sous le mensonge, que l'air ne devienne irrespirable.
La construction de la liberté se fonde sur le respect, sans lequel il n'existe pas de futur digne. Exigeons de nos frères insoucieux, les oligarchistes de toute sorte, d'arrêter la terreur du discrétionnisme, et de réapprendre les lumières de ce respect évolutionnaire, sanitaire et rassuratif. Parce que nous devons répondre à la même Mère et partager la même Maison, qui est la Terre, dans la paix équitable, laquelle est le seul vrai milieu de création de valeurs.
How to heal the contempt of terrestrials?
Respect versus contempt. It is the confrontation of our time. Respect for the big human family and the bigger family of nature, for their culture, history and future, versus contempt of all these terrestrials. Respect is the normality, contempt is the dysfunction, the disease. The first is the doctor of the second.
How can the respect cure the contempt in our human society? First, by restoring the existential principles. The Earth is our Mother and our House, to all of us, and she does not ask us asserving offerings, nor rents. The kinship which binds us to her is free of charge, our shelter is gratuitous. And the brotherhood requires us to share, preserve and enrich our intellectual and material values, in commemoration of past communities and for the benefit of present and future communities.
It follows that we need to restore a free socio-economy, usive-and-non-abusive and gratuitous for the whole globe, an economy freed from the submission to a money faker of values.To abolish market-monsters, builders of a wrong, decimatory order, and their transactions blackmailing to profit and by profit, in order to establish free associations of producers of goods and services necessary for a decent global coexistence, to the gratuitous benefit of all . The Earth is still rich enough to support us all, it is her administration that was abused, and it is the abuse that must stop.
Why do we work? Isn't it in order to contribute to normality, to decency, to sufficiency? Why let the viruses of inequity, of prédatorial pride, of greed make us decay of our human dignity? The remedies of reason must be taken in order to avoid the general collapse.
It has been repeated: "It is the progress that makes us survive. The failure is in its sharing. " So, let us master this sharing. Instead of letting a few accumulate immoderately, let us establish a reasoned administration of human activities. Let society build itself by the voluntary contribution of everyone to communities bringing together talents and not vices, let the distribution of utilities necessary for a decent life be done by social cards, sufficientative, controlative, and not-transactive of corruption.
These communities of talents exist, it is necessary only to allow them to function equitably. Before the white blacken completely, the truth be totally submerged under the lie, the air become unbreathable.
The construction of freedom is founded on respect, without which there is no worthy future. Let us require our careless brothers, the oligarchist of any kind, to stop the terror of discretionism, and to relearn the lights of this respect, evolutionary, sanitary and reassurative. Because we have to answer to the same Mother and to share the same House, which is Earth, in an equitable peace, which is the only true medium of value creation.
